fermoir

fermoir [ fɛrmwar ] n. m.

• XIII^e; de fermer

♦ Attache ou agrafe destinée à tenir fermé (un sac, un bijou, un livre...). « Son livre d'heures aux fermoirs d'émail » (Villiers). ⇒ fermail. Collier à fermoir de sécurité. « Son sac à main de cuir noir marqué d'un fermoir en métal doré » (Le Clézio).

● fermoir nom masculin Dispositif qui sert à tenir fermé un portefeuille, un collier, un bracelet, etc. : Fermoir à cliquet. ● fermoir (synonymes) nom masculin Dispositif qui sert à tenir fermé un portefeuille, un collier...

Synonymes :

- agrafe

- fermail (vieux)

- fermeture

● fermoir nom masculin (altération de formoir, de former) Ciseau de sculpteur dont le tranchant, à deux biseaux, se trouve au milieu de l'épaisseur de la lame.

fermoir

n. m. Agrafe ou attache qui sert à tenir fermé un livre, un sac, un collier, etc.

I.

⇒FERMOIR¹, subst. masc.

Attache qui sert à maintenir fermé un livre, un portefeuille, un collier, etc. et, en particulier, un sac à main. Fermoir d'or, d'argent. Synon. agrafe, fermail (vx), fermeture. Le duc d'York, qui, en levant le fermoir d'une bible, en a fait tomber une lettre (DELAVIGNE, Enf. d'Édouard, 1833, III, 11, p. 126). Il jouait du bout des doigts avec un mince bracelet d'or qu'elle portait au bras. Une opale, incrustée dans le fermoir, luisait faiblement dans la demi-obscurité (DANIEL-ROPS, Mort, 1934, p. 528) :

• Et toujours ce claquement du fermoir de son sac, quand elle le referme, qui m'exaspère, comme m'exaspérait le froissement d'éventail de cette « Amiga » espagnole, quand elle refermait son éventail, au rythme de trente fois à la minute, pas une de moins (pour quoi enfin je dus l'abandonner).

MONTHERL., Lépreuses, 1939, p. 1411.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1260 fermoirs à livres (E. BOILEAU, Métiers, XLII, 1, éd. G.-B. Depping, p. 95). Dér. de fermer; suff. -oir.

II.

⇒FERMOIR², subst. masc.

TECHNOL. Outil de fer en forme de ciseau, utilisé dans divers corps de métier (notamment charpente, menuiserie, bourrellerie). On l'enlève à mesure qu'elle [la colle] paraît avec le côté d'un ciseau ou d'un fermoir, sans lui donner le temps de se coaguler (NOSBAN, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 116).

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. [1396 framoir « outil de taille » (Texte Lille, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds GDF., s.v. fermoir cf. DG)]; 1407 fourmoir (ibid., s.v. formoir); 1569-1610 fermoir (J. DALECHAMPS, Chirurgie, p. 550 ds GDF. Compl., s.v.). Altération de formoir, dér. de former; suff. -oir; l'ex. de 1396 reste difficile à interpréter (cf. DG et GDF.).

STAT. — Fermoir^{1 et 2}. Fréq. abs. littér. :68.

1. fermoir [fɛʀmwaʀ] n. m.

ÉTYM. V. 1260; de fermer.

❖

♦ Attache ou agrafe, généralement ouvragée, destinée à tenir fermé (un sac, un collier, un livre…). ⇒ Fermeture. || Le fermoir d'un sac, d'un poudrier. || Missel, reliure à fermoirs d'argent. ⇒ Fermail; agrape (anciennt). || Faire réparer le fermoir d'un bracelet, d'une chaîne (→ Col, cit. 4).

1 (…) son livre d'heures aux fermoirs d'émail (…)

Villiers de L'Isle-Adam, Axel, II, 2.

2 Ainsi que, soir et matin, elle lisait ses prières latines dans son missel à fermoir de fer (…)

J. Verne, Maître Zacharius…, p. 117.

————————

2. fermoir [fɛʀmwaʀ] n. m.

ÉTYM. XV^e; fourmoir, 1407; altér., d'après fermer, de formoir, dér. de former.

❖

♦ Techn. Ciseau de charpentier, de bourrelier; de sculpteur, de graveur.

Encyclopédie Universelle. 2012.